Nous observons une pousse de 63,1 Kg MS/Ha cette semaine, toujours avec une variation importante (de 41 et 111 Kg MS/Ha). La moyenne est très aléatoire sur l’ensemble du territoire Haut-de-France, marquant une légère distinction entre prairies de fauche et prairies pâturées. Le vent du nord est toujours aussi présent, et un début de manque d’eau commence à se faire sentir.

Fauches et pâturage

La dynamique de fauche bat son plein depuis la fin avril. Ensilages et premiers enrubannages sont au rendez-vous. D’après les premières tendances relevées, les rendements seraient en baisse par rapport aux années de références (environ 2,5t MS/ha).

Au niveau fertilisation, les apports d’après récolte notamment sur des repousses derrière ensilage, il est vivement déconseillé d’appliquer des apports organiques et minéraux. La période est propice au développement des légumineuses, elles vont jouer leur rôle de capteur d’azote.

De même, n’ayant pas de prévisions d’eau pour les jours à venir, et par ce vent frais, il convient d’éviter de “chahuter les prairies”, autrement dit, il est préférable de limiter la mécanisation (hersage-ébousage, fauche des refus).

Dans ces conditions séchantes, il faut éviter tout surpâturage des prairies. Gardez le repère « Hauteur de sortie des animaux » à 5-6 cm au mois de mai. Pensez aussi à allonger les temps de retour sur les prairies pâturées (autour de 25 jours) et donc limiter le débrayage de parcelles.

Avec 7 à 10 jours d’écart aux extrémités de la zone Hauts-de-France, le suivi des cumuls de températures montre l’avance de la bande côtière.

Les Herbophyles

Le groupe des Herbophyles est constitué de conseillers Chambres d’Agriculture, Oxygen et Avenir Conseil Elevage.