Certes la pousse de l’herbe est relancée et bénéficie de cette humidité, en revanche la portance des sols peut être mise à mal. Les constatations parlent d’elles-mêmes, les prairies ont reverdi. Pour autant, il faudra veiller à ne pas tomber dans le piège du surpâturage. Les prairies ont souffert de la longue sécheresse, et suite au reverdissement, on constate une auto-cicatrisation de celles-ci. Les trous créés par le temps sec se redensifie, la prairie refait du pied et on voit de moins en moins le sol.
La vigilance est de mise pour ne pas abîmer ces repousses : ébousage, hersage…
La courbe théorique de pousse de l’herbe ci-dessous traduit la nécessité d’attendre 3 à 5 semaines avant d’obtenir des volumes d’herbe suffisant à faire pâturer. Depuis le début du retour des précipitations il y a 3 semaines, c’est seulement aujourd’hui que l’on trouve des hauteurs satisfaisantes en entrée de paddock (pour les éleveurs qui ont poursuivi le pâturage tournant).