L’autonomie alimentaire est un terme général. En élevage laitier elle peut être abordée de différentes manières: au niveau massique, énergétique et protéique.
En tant qu’éleveur, et pour être plus concret, il faut surtout viser une augmentation de l’autonomie fourragère. Et pour les concentrés, pourquoi ne pas opter pour une autonomie régionale en utilisant des coproduits locaux, par exemple du tourteau de colza ?
quel est l’impact réel sur les résultats technico-économiques ?
L’autonomie alimentaire peut avoir un avantage économique puisque l’éleveur est moins dépendant des fournisseurs et des variations de prix de marché. De plus, la production locale fournit des matières premières plus durables. Benoît Rouillé, expert en alimentation des vaches laitières à l’Institut de l’Élevage, vous explique dans cette vidéo l’impact de l’autonomie régionale sur votre exploitation à partir d’un essai qui a été réalisé dans un élevage du projet PROTECOW.
PROTECOW, un projet transfrontalier pour de meilleurs résultats technico-économiques
Eleveurs et experts témoignent des bénéfices qu’ils retirent du projet, sous forme numérique
Mené sur une durée de 4 années depuis 2017, le projet PROTECOW vise à aider les producteurs laitiers de la zone transfrontalière franco-belge à améliorer leurs résultats techniques et économiques, avec le soutien des fonds européens du Programme INTERREG V – France – Wallonie – Vlaanderen. L’expérience touche bientôt à son terme et les 5 partenaires du projet – ACE, CRA-W, IDELE, INAGRO et ILVO – ont souhaité présenter de manière dynamique et digitale les conclusions de leurs travaux. Ce projet a permis une collaboration à divers niveaux : de manière transfrontalière, entre structures de recherche et structures de conseil et de développement, mais également entre des chercheurs, des techniciens et les éleveurs d’un club transfrontalier.