Le printemps 2020 a subi des épisodes venteux et frais qui ont pénalisé sensiblement la dynamique de pousse. Fin mars, on accusait un léger retard par rapport à 2019 en somme de températures, mais très vite la situation s’est inversée. Ce gain de température a permis de réaliser des 1ères coupes plus précoces mais avec un rendement moins important. De plus, la fin d’hiver pluvieuse n’a pas permis d’apporter l’azote et a donc limité la croissance sur mars/avril. Cependant, au 20 avril, les repousses ont bien redémarré.
Le manque de pluviométrie a également joué un rôle surtout au mois de mai où la dynamique de pousse était plus faible de 15-20 % par rapport aux années précédentes (cf. Courbes ci-dessous) ; l’écart s’accentuant même jusqu’à aujourd’hui (50 % de moins). Les fauches alors réalisées à partir du 10 mai n’ont pas donné de repousses importantes d’où l’inquiétude des éleveurs.